Le projet « Nassonia » demain à Nassogne… c’est possible ! « Nassonia est mort » ont crié ceux qui voulaient sa mort avant même qu’il ne naisse, dont en premier la majorité actuelle.
Celle-ci a oublié qu’il restait encore et avant tout la voix de l’électeur. Aujourd’hui l’heure est venue d’entendre le verdict de la population de Nassogne. Et d’elle seule. Celle qui ne poursuit aucun intérêt caché. Celle qui regarde vers une commune ouverte sur l’avenir, dynamique et citoyenne. Non, une majorité communale « renfermée sur elle même » qui thésaurise, par manque de vision, en oubliant de développer et qui ne reconnaît la citoyenneté qu’à ceux qui la soutiennent sous peine de sanctions dictatoriales. Les exemples sont nombreux et graves pour la démocratie participative. Le projet Nassonia, pour rappel, est basé sur un nouveau devenir de notre foret, premier patrimoine de la Commune qui, si rien n’est fait, est condamnée à mort à moyen terme par la faute du réchauffement climatique, mais aussi d’un gibier trop abondant qui réclame d’urgence un nouveau type de chasse hors de celle ou le nourrissage du gibier servait jusqu’il y a peu les intérêts de quelques riches en quête de trophées en nombre. « Nassonia » propose une défense de la biodiversité sur base d’un meilleur équilibre entre tout qui habite, travaille ou parcourt la forêt. Il faudra un siècle disent les scientifiques. Ce sera donc le fait de plusieurs générations et non d’une seule, chacune ayant un rôle à jouer dont la nôtre d’entamer le processus pour nos enfants qui prendront ensuite le relais. Il n’y a donc aucun profit à attendre dans l’immédiat (et tant pis pour ceux qui croyaient qu’Éric Domb allait « se remplir les poches », sinon celui d’être les fondateurs d’une très belle aventure qui se fera en « auto construction », c’est à dire avec l’appui de tous les citoyens. Cela devait aussi être dit et l’a été depuis le départ, mais nié par la majorité communale qui se voulait continuer à vouloir régner seule. Mais Nassonia c’est aussi du positif immédiat. C’est un accès à la forêt (gratuit pour ceux qui ont prétendu le contraire), mais avec l’ajout d’infrastructures modernes pour mieux observer et comprendre la foret et ses habitants. C’est un projet pilote avec la venue de nombreux scientifiques belges et étrangers qui donnera un statut international à la Commune. C’est enfin et encore un développement touristique diffus qui redonnera vie à l’économie locale et aux emplois. Aujourd’hui tout reste possible pour que ce projet se réalise en plusieurs phases à Nassogne, sauf à une seule exception. La Fondation Pairi Daiza est claire : Oui, si la population le demande avec déjà les deux et trois premières années des synergies avec le projet de Saint Michel Freyr et ensuite, en fonction des moyens et des dynamismes communaux et citoyens, la mise en place progressive d’un partenariat durable avec Saint Michel Freyr. Non, jamais avec la majorité actuelle, dont les mensonges et les intérêts cachés ont été leurs moyens et mobiles pour tuer le projet « Nassonia » sans bruit et avec fourberie. Saviez-vous, par exemple, qu’il a été proposé à la Region Wallonne de se substituer à la Fondation Pairi Daiza pour signer le bail emphytéotique ? Celle-ci y était ouverte, mais l’idée a été rejetée, sans qu’on ne sache pourquoi par la Commune, ce qui aurait apaisé pourtant les dernières craintes de certains d’entre vous. Pourquoi pareille attitude incompréhensive ? Aujourd’hui c’est vous qui détenez la venue progressive ou non du projet Nassonia sur le territoire de Nassogne En votant pour l’une ou l’autre liste, hors celle du bourgmestre actuel, vous redonnez chance à la Commune de s’inscrire dans un développement porteur de valeurs sociétales et un futur ou nos enfants auront le droit de croire en un avenir qui leur sera cette fois ouvert. Charles Piette Fondateur et coordinateur du groupe « Pro Nassonia » Habitant de Nassogne depuis 38 ans
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Dreamteam champêtre réunie ce samedi matin dans les bois de Mochamps (Tenneville) au lieu-dit Barrière Mathieu. René Colin, le ministre wallon de la Nature et de la Forêt, Eric Domb, le patron de Pairi Daiza, et Benoît Lutgen, flanqué de sa double casquette de bourgmestre et de président de parti (cdH), affichaient un sourire unanime. Eric Domb et la Région wallonne ont signé le contrat de gestion de la forêt de demain.
Sur le coup de 11 heures, après trois longs discours émus partagés avec les chevilles ouvrières locales du dossier (dont le Département Nature et Forêts), les deux partenaires public et privé ont signé le contrat qui liera pour 80 ans (bail de 20 ans renouvelable à trois reprises) la Région wallonne, propriétaire du domaine forestier Saint-Michel Freyr (1.645 hectares), et son locataire-gestionnaire privé, la Fondation Pairi Daiza. La Fondation ne devrait d’ailleurs pas en rester là. Le bourgmestre de Bastogne, Benoit Lutgen, a confirmé apporter en dot, en geste de soutien indéfectible au mariage le plus médiatisé du jour, 170 hectares de forêt communale attenante au domaine de départ. Il a ajouté vouloir montrer à ses voisins qu’une spirale positive est en marche et ne pas douter que d’autres communes limitrophes adhéreront rapidement au projet à présent balisé et limité au périmètre marqué par la Fagne de Rouge Ponceau (N89), le Sart aux Navets (Awenne), la Halle et la Fagne du Taureau (Mochamps) sur les entités de Tenneville, Nassogne et Saint-Hubert. Très en verve et en phase avec son président de parti, René Collin a annoncé avoir déjà entamé de son côté des discussions avec les responsables provinciaux pour envisager d’intégrer au projet initié par Eric Domb et la société coopérative créée à cet effet les domaines de Mirwart et du Fourneau Saint-Michel. À terme, une assise de 4.000 hectares de forêt semble être l’objectif à atteindre pour que le masterplan-programme lancé sur les 1.645 hectares de départ - à l’étude durant deux ans à partir d’aujourd’hui - puisse réellement atteindre une masse critique et porter pleinement ses fruits. À ce sujet, Eric Domb parle du modèle anglais initié par le National Trust pour fédérer et gérer les anciens domaines privés lourds à porter. Se disant particulièrement ému de cet accouchement enfin consacré au terme d’une gestation riche en revers et rebondissements, il a brandi le contrat comme s’il s’agissait de sa "Coupe du Monde" à lui. "On ne part pas de zéro; et je voudrais d’ailleurs en profiter pour saluer le travail remarquable effectué par le DNF (Département Nature et Forêts) depuis des décennies, ainsi que celui de leurs prédécesseurs qui veillent sur ce patrimoine wallon unique depuis des lustres et surtout depuis la rédaction visionnaire du premier Code forestier, voici plus de 150 ans déjà", a prolongé Benoît Lutgen qui, alors ministre de tutelle, avait coordonné il y a dix ans la révision de ce même Code forestier datant de 1854. René Colin, un brin nostalgique, n’a pas manqué d’énumérer les nombreux avatars rencontrés par Eric Domb pour voir enfin son bébé porté sur les fonts baptismaux. "Une gestation bien plus longue que celle d’un éléphant…", a-t-il ajouté. Pour rappel, un appel à projet avait été lancé en juin 2017 par la Région wallonne suite à l'abandon du projet "Nassonia", initié dès 2015 par la Fondation éponyme sur 1.500 hectares de forêt communale à Nassogne. Depuis, cette chasse communale a été remise en location, hypothéquant toute chance de voir aboutir le projet initial – pour l’instant du moins. Devant la virulence des oppositions locales, relayées par le bourgmestre de Nassogne, Eric Domb avait alors affirmé abandonner définitivement son rêve de forêt différenciée. "Dès le lendemain, j’ai repris le dossier en me disant qu’Eric avait parlé à chaud, déçu et vexé qu’on n’ait pas compris son rêve, et qu’il reviendrait à de meilleurs sentiments une fois cet échec digéré", a rappelé René Collin. Dans l’esprit, le dossier bis - porté cette fois à bout de bras par le ministre wallon en personne - visait à établir à terme, sur un domaine forestier identifié par des experts universitaires sur base de critères préalablement définis, une cogestion entre le DNF et un promoteur privé dans le but de renforcer la biodiversité, la recherche et des aspects touristiques. Mais dans la lettre, on attendait de voir ce que contiendrait exactement le cahier des charges visant la future exploitation de la forêt domaniale - classée Natura 2000 et réserve naturelle par endroits - pour la rédaction duquel René Collin avait reçu les pleins pouvoirs du Gouvernement wallon avant l’été 2017. Comme beaucoup l’auguraient, c’est le projet de la Fondation Pairi Daiza qui a été retenu à l'automne dernier par le gouvernement wallon. Eric Domb était en effet le seul candidat privé à avoir remis une offre recevable pour exploiter la forêt domaniale de Saint-Michel-Freyr, choisie pour lancer ce partenariat public-privé. "Je salue le courage politique et la ténacité de René, car il en fallait pour arriver à signer enfin ce contrat remis sur le métier tant et tant de fois!", a commenté Eric Domb, qui explique le peu de candidatures reçues alors non par les délais imposés, mais par le fait que le projet remis devait être "totalement désintéressé". Pour permettre à la société coopérative à finalité sociale chargée de gérer à présent toutes les activités commerciales sur le domaine concerné, les recettes régionales annuelles dégagées chaque année par les ventes de bois et de gibier sur le territoire visé – quelque 165.000 euros - seront intégralement versées sur un fonds budgétaire ad hoc dédié au développement du projet. Elles serviront notamment à financer l’établissement du masterplan qui cadrera dans 24 mois la mutation douce du domaine sous tutelle publique-privée. Il y sera notamment question de tourisme "diffus", cadré dans l’espace (par zones) et dans le temps (selon les saisons) tout en garantissant le décret régional cadrant la circulation en forêt. Le gestionnaire devra également veiller à cadrer la chasse sur ses nouvelles terres. Selon le DNF, elle y serait déjà actuellement différenciée, "plus douce et respectueuse de la faune, notamment par les poussées silencieuses". Interrogés à ce sujet, les chasseurs du coin préfèrent ne pas se prononcer, arguant n’avoir pas été informés à ce stade du projet précis, même durant la période de transition. Ce samedi, lors de l’inauguration de l’exposition « ZooloGilles » (lire ci-dessous), Benoît Lutgen a annoncé une nouvelle de taille. Il compte mettre quelque 170 hectares de forêts communales bastognardes à disposition de la fondation Pairi Daiza dans le cadre de son projet « Nassonia bis » qui se développera dans la forêt de Saint-Michel-Freyr (Saint-Hubert). On fait le point sur le projet avec Éric Domb, président de la fondation Pairi Daiza.
La venue d’Éric Domb, fondateur de Pairi Daiza, lors de l’inauguration de l’exposition « ZooloGilles » (lire ci-dessous) était également l’occasion de faire le point, avec lui, sur le projet « Nassonia bis », visant à recréer et valoriser la forêt et la biodiversité de la manière la plus naturelle possible tout en faisant de cet espace une attraction touristique. « C’est vraiment un projet de passion », rappelle le président de la fondation Pairi Daiza, qui porte le projet. Éric Domb a notamment expliqué que d’ici quelques semaines, le projet devrait prendre un sérieux coup d’accélérateur. « On est en train de terminer la rédaction de la convention entre la Région et la fondation Pairi Daiza. Ce n’est plus qu’une question de semaines », a-t-il annoncé. Et puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Benoît Lutgen, bourgmestre de Bastogne, a déclaré qu’il allait mettre à disposition de la fondation Pairi Daiza, quelque 170 hectares de forêts communales situé juste à côté des 1700 hectares de la forêt de Saint-Michel-Freyr (Saint-Hubert), là où s’implantera « Nassonia bis ». « Nous n’avons pas beaucoup de propriétés forestières mais nous voyons cela comme un engagement pour les générations futures en matière de préservation de l’environnement. Cet endroit doit devenir un exemple en matière de gestion de la biodiversité en Wallonie mais également dans toute l’Europe », a justifié Benoît Lutgen, bourgmestre de Bastogne. Une superbe nouvelle pour Éric Domb qui n’a pas caché sa joie. « Ce sont 170 hectares qui viennent s’ajouter aux 1.700 hectares de l’espace initialement prévu. Cela peut paraître peu au niveau quantitatif mais c’est énorme pour nous car c’est, avant tout, un acte très fort et très généreux de la part de Benoît Lutgen et de la ville de Bastogne. » Pour rappel, le projet était initialement prévu à Nassogne mais suite à de multiples rebondissements en chaîne, le projet avait finalement rendu l’âme. « Même si je n’ai rien contre la chasse, je crois que les autorités communales de Nassogne ont peut-être manqué de courage face à la grogne de quelques chasseurs », ajoute le président de la fondation Pairi Daiza. En effet, en tant qu’homme particulièrement obstiné, Éric Domb et sa fondation avaient répondu à l’appel à candidatures pour gérer la forêt de Saint-Michel-Freyr (Saint-Hubert), d’une superficie de 1.700 hectares. Le Gouvernement wallon avait finalement sélectionné le projet en octobre dernier. « L’objectif n’est évidemment pas d’en faire un parc animalier. Ce que nous souhaitons en faire est même à l’opposé total de ce que propose Pairi Daiza qui est un lieu de concentration de vie sur un petit espace. Notre projet, dans ce cas, doit avant tout être un lieu pour admirer la nature et être au contact de la faune et de la flore de la forêt. Un projet naturel alternatif donc, avec le moins d’intervention humaine possible » SIMON MARTIN- La Meuse Luxembourg Pro-Nassonia se réjouit du feu vert donné par le Gouvernement wallon à la Fondation Pairi Daiza pour le projet de zone naturelle protégée sur 1.700 hectares en forêt de Saint Michel Freyr.
Le temps que se précisent les modalités du contrat de gestion, c’est à partir du printemps 2018 que le partenariat se mettra progressivement en place. Ce partenariat public-privé pour un nouveau mode de gestion forestière semble bien faire l’unanimité des milieux scientifiques, du Département Nature & Forêt et des Chasses de la Couronne et le Commissariat Général au Tourisme. Comme le signale le Ministre René Collin dans son communiqué (ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme) « ce projet repose sur la participation active des acteurs et des usagers de la forêt. » C’est sur l’initiative enthousiaste d’Eric Domb que ce projet s’est construit mais ce n’est pas le projet d’un seul homme ; il a toujours été présenté comme un projet collectif et fédérateur. La liste des « sympathisants » au projet Nassonia – déjà riche de plus de 450 contacts qui soutiennent le projet - a enregistré de nouveaux adhérents depuis l’annonce de « Nassonia bis ». Le projet novateur n’a pas été oublié et mobilise toujours les citoyens. Ce projet devrait passionner les milieux scientifiques de Belgique et hors frontières car il sera possible d’y observer les capacités d’adaptation, de régénération de la forêt et de sa biodiversité dans une zone sanctuaire préservée des interventions humaines. C’est une partie du projet pilote – un laboratoire à grande échelle - dont Nassogne s’est privée. Tout en veillant à la quiétude de la faune et au respect de la flore, une meilleure accessibilité sera proposée aux amateurs de nature, aux familles, aux randonneurs. Peu de promeneurs fréquentent encore les milieux forestiers, moins en connaissent encore les richesses et les spécificités et les jeunes l’ont désertée, ne l’approchant que de façon virtuelle. Un tourisme raisonné et encadré ouvrant, avec pédagogie, certaines zones de la forêt à chacun qui en respecte les règles, est une merveilleuse opportunité de ressourcement et d’harmonie. N’est-ce pas là une façon de « ré-enchanter » la forêt, en évitant qu’une minorité ne se l’approprie ? Bien que le projet Nassonia ne se soit pas appliqué à Nassogne, les chasseurs nouveaux locataires de 2.000 ha de la forêt de Nassogne ont une philosophie très proche de celle des Chasses de la Couronne et des méthodes de chasse prônées par la Fondation Pairi Daiza. Territoires attenants et philosophie semblable : créer des ponts devrait être possible entre ces territoires de chasse, notamment en ce qui concerne le rôle et la présence de photographes. Pro-Nassonia et le groupe de Réflexion qui en est l’émanation, vont se réactiver dans les mois à venir pour être prêts à épauler la Fondation Pairi Daiza. La vingtaine de projets développés par ce groupe d’experts pour la forêt de Nassogne avaient été contraints de se mettre en veilleuse suite à la décision de la Commune de Nassogne de rejeter Nassonia Une partie de ces projets trouveront à Saint Michel Freyr un intéressant domaine d’application et d’expérimentation. Il n’est plus possible d’ignorer que les forêts wallonnes souffrent gravement; on sait déjà que les causes en sont multiples. Il y a urgence, pour tous les acteurs de la forêt, de travailler ensemble. L’heure n’est plus aux querelles de clocher, aux oppositions politiques, aux tentatives de maintien d’anciens privilèges abscons… L’heure est au regroupement de toutes les forces vives car l’avenir de la forêt nous concerne collectivement. Si la recherche médicale focalisée sur des maladies humaines est capable de trouver des remèdes, osons un parallèle : un regroupement d’experts scientifiques s’accordant au chevet des forêts, devrait être capable de conduire aux bonnes décisions pour assurer leur sauvegarde et protection. En s’inspirant d’une phrase attribuée à Antoine de Saint Exupéry : « nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants », nous pourrions dire: « si la forêt est notre patrimoine commun, nous l’empruntons aussi aux générations futures». Le groupement citoyen Pro-Nassonia
C'est à présent officiel. La Pairi Daiza Foundation a obtenu la gestion de la forêt Saint-Michle-Freyr pour y créer Nassonia-bis.
Ci-après un extrait du journal télévisé de la RTBF de ce 26 octobre à 13 heures. Le Blog de Nassogne vient de sortir plusieurs articles intéressants concernant Nassonia, Nassonia-bis et la forêt...
Le premier donne le nom du second candidat pour Saint-Michel-Freyr (Nassonia-bis) : http://nassogne.blogs.sudinfo.be/archive/2017/09/06/le-deuxieme-candidat-pour-saint-michel-freyr-nassonia-bis-es-234232.html Le second relate des explications concernant le "fameux" rapport de Gembloux Agro-Bio Tech. Ces explications sont données par Philippe Lejeune, l'un des co-signataires dudit rapport. On y apprend également que, alors qu'il avait dit lors du dernier conseil communal, qu'il n'avait jamais reçu le rapport complet, Marc Quirynen l'a, aux dires de Monsieur Lejeune, reçu le 20 janvier : http://nassogne.blogs.sudinfo.be/archive/2017/09/09/gembloux-agro-bio-tech-affirme-avoir-remis-son-rapport-compl-234588.html Enfin, le Blog s'interroge sur la valeur réelle de la Forêt de Nassogne dans le futur, suite entre autre, à l'état préoccupant de la hêtraie qui se dépérit par la cime et par le risque de la perte du label "PEFC" : http://nassogne.blogs.sudinfo.be/archive/2017/09/10/mais-quelle-sera-la-valeur-reelle-de-la-foret-de-nassogne-da-234651.html D'après le blog de Nassogne, le deuxième candidat pour Saint-Michel Freyr est connu. Il s'agirait d'un agent DNF qui travaille dans cette partie de la forêt.
Plus d'infos en cliquant ici. Deux candidats, dont la Fondation Pairi Daiza, pour un projet de gestion différenciée de la forêt19/8/2017 Une information RTBF :
Les candidats à l'appel à projet lancé en juin par le gouvernement wallon pour expérimenter un mode de gestion différencié sur la forêt de Saint-Michel Freyr avaient jusqu'au 18 août pour soumettre leur projet. Deux offres ont été déposées, dont celle de la Fondation Pairi Daiza, a indiqué vendredi le ministre René Collin.
Un bel exemple de partenariat public-privé qui fonctionne : le Parc Naturel des Sources sur Spa et Stoumont. Cela démontre que ce type de projet est bénéfique à l’environnement (protéger la biodiversité) et apporte une plus-value pour les habitants. Il y a des régions visionnaires.
La surface forestière sur laquelle Nassonia aurait pu s’étendre était nettement plus petite, mais le projet était porteur lui aussi de cette dynamique fédératrice et ouvert à une diversité de projets collectifs. Eric Domb, candidat au "projet Nassonia bis": "Pour nous, c'est une situation presque idéale"13/8/2017 Un article de La Libre :
Un appel à projets est lancé jusqu’au 18 août par la Wallonie, à la suite de l'abandon du projet Nassonia. A présent, le ministre de la Nature René Collin veut expérimenter un mode de gestion "différenciée" dans la forêt domaniale de Saint-Michel-Freyr. Cette partie des Chasses de la Couronne est gérée par le Département de la nature et des forêts (DNF) de Wallonie. Entretien avec Eric Domb, qui travaille à son dossier pour déposer sa candidature au projet de Saint-Michel-Freyr. Pourquoi êtes-vous candidat ? D’abord, il faut bien reconnaître que Nassonia est un échec. Nous avions proposé à la commune de Nassogne de prendre soin d’une partie de leur forêt; le collège en a décidé autrement, en approuvant un règlement de chasse, un cahier de charge, qui ne correspondait pas du tout au projet Nassonia. Heureusement, il y a un appel à projets qui porte sur une forêt domaniale, ce qui est déjà beaucoup plus facile, puisqu’elle appartient à la Région wallonne. Et qui nous permettrait si notre candidature est reçue de pouvoir mener un projet qui va exactement dans le même sens que Nassonia. C’est à dire ? C’est-à-dire mettre en œuvre la multifonctionnalité de la forêt. Pas seulement de la gestion forestière, ni la chasse, qui pour nous, est essentiellement une activité de régulation du surpeuplement de gibier, mais aussi les autres fonctions de la forêt, notamment dans les domaines de la recherche scientifique, la biodiversité, qui est clairement notre préoccupation première, mais aussi de trouver des débouchés durables, liés à l’activité économique, touristique, de la région. Vous serez donc l’opérateur de ce projet ? Je serai surtout l’ensemblier. L’idée, c’est de réunir autour de nous les talents, scientifiques autour de la gestion du bois… Actuellement, comme il s’agit d’une forêt domaniale, soumise au code forestier, le DNF a une mission très importante, donc nous sommes très très heureux - si nous sommes reçus, bien sûr - de collaborer avec eux. Pour nous, c’est une situation presque idéale. Mieux qu’à Nassogne ? Le fait d’être en contact direct avec la Région va faciliter beaucoup de choses. Le fait aussi que la chasse pratiquée correspond exactement aux valeurs de Nassonia. C’est la poussée silencieuse qui est pratiquée, pas la chasse à cor et à cri, que nous n’apprécions pas du tout. Cette forêt jouxte la forêt de Nassogne. C’est aussi un élément positif, puisque les chasseurs (NdlR : proches du projet Nassonia) qui ont obtenu l’adjudication pratiquent la chasse que nous promouvons. Je ne suis pas chasseur, je ne suis qu’une des cautions, parce que le chasseur doit fournir des garanties à la commune de Nassogne. Et c’est à ce titre, de façon tout à fait passive, que j’ai accepté de garantir le chasseur. Je soutiens cette initiative, parce qu’elle est conforme à ce que doit être une chasse en 2017. Le contexte: Un appel à projets est lancé jusqu’au 18 août par la Wallonie, à la suite de l'abandon du projet Nassonia. Pour rappel, Eric Domb (Pairi Daiza) souhaitait développer à Nassogne un sanctuaire de la biodiversité. A présent, le ministre de la Nature René Collin veut expérimenter un mode de gestion “différenciée” dans la forêt domaniale de Saint-Michel-Freyr . Cette partie des Chasses de la Couronne est gérée par le Département de la nature et des forêts (DNF) de Wallonie . “Cette forêt est déjà gérée un peu de manière ‘différenciée’, convient-on au cabinet Collin. Mais l’expérimentation d’un nouveau mode de gestion de la forêt vise d’une part à l’orienter encore plus sur la conservation de la nature et, d’autre part, sur l’opportunité d’utiliser ce projet comme levier de développement touristique raisonné.” En effet, un des buts est de sensibiliser le public aux défis liés au changement climatique et à la préservation et la restauration de la biodiversité. “C’est un joyau qu’il faut mettre en valeur pour tous un chacun mais dans un tourisme ‘diffus’. Or ce n’est pas le métier ‘premier’ du DNF et c’est justement le but de cet appel à projet.” Le cabinet refuse d’indiquer s’il y a déjà des candidats à l’appel à projets et qui ils sont. Sélection : au plus tard le 30 septembre. Non, rassurez-vous, il ne s’agit pas d’errements qu’aurait connus jadis Gertrude la Grande, cette moniale, célèbre mystique de l’ordre de Saint Benoit. Sainte Gertrude est ici le nom d’un territoire de chasse de 264 hectares, situé entre la route Champlon-Nassogne et celle qui va de la Barrière de Champlon à Saint-Hubert. Les pratiques, dans ce territoire, sont à mille lieues de l’image policée que s’efforce de propager le Royal Saint-Hubert Club. Elles sont étayées par des données très sûres. La plupart des dérives décrites restent légales et celles qui ne le sont notoirement pas ont été longtemps tolérées par les autorités compétentes. Elles n’en discréditent pas moins leurs auteurs ... A Sainte-Gertrude, tout est mis en oeuvre pour tuer un maximum d’animaux (cerfs porteurs de grands trophées en priorité), optimisant par la chasse son « rendement à l’hectare », dans un parfait mépris des riverains et du travail d’autrui. Le contexteHistorique L’acquisition du domaine, il y a une quinzaine d’années, ne doit rien au hasard. Il jouxte les Chasses de la Couronne qui, avec plus de 2.500 ha, constituent le principal territoire du secteur et d’où est partie, dès les années 80, une expérience de chasse pilote (cf infra). Gage de leur engagement dans une voie novatrice, les Chasses de la Couronne ont choisi de renoncer à tout tir de cerf à chandelier, au risque de voir des riverains peu scrupuleux abuser du voisinage de cette zone sanctuarisée. Capacité d’accueil du territoire Elle est modeste: le plateau est pauvre, les résineux prédominent largement. Mais deux facteurs artificiels l’augmentent considérablement aux moments stratégiques : • Plusieurs hectares de gagnages entretenus. Ces gagnages ne peuvent être concurrencés localement, parce qu’en termes d’engrais ils ne sont pas soumis aux contraintes environnementales de Natura 2000, qui sont la règle alentour. • Une politique assidue de nourrissage du sanglier. Cette dernière n’a aucun sens de protection de cultures agricoles, la première lisière accessible étant à au moins 6 km à vol d’oiseau, et tous les territoires voisins tirent le sanglier. Généreuse et à heures régulières, elle s’est révélée d’autant plus efficace que ce nourrissage est proscrit depuis 30 ans sur les Chasses de la Couronne et à Mochamps. A l’automne, et malgré la présence d’un chien, ce nourrissage a tôt fait d’attirer, jusqu’aux fenêtres de l’habitation du garde, les biches des territoires voisins … que suivront les cerfs. En septembre, les photographes de Sainte Gertrude ont plusieurs fois mentionné la présence sur le territoire d’au moins 50 non-boisés (189 non-boisés/1000 ha !). Et de fait, l’aire de brame séculaire de Mochamps s’est rapidement vidée au profit d’un tel Eldorado. Quiétude Le territoire ne bénéficie pas d’une quiétude particulière. Il est habité en permanence par un garde et sa famille, lesquels aménagent les dizaines de postes de tir et miradors et nourrissent les animaux bruyamment (quads ou 4x4 avec remorque : un bruit audible à plusieurs centaines de mètres à la ronde). Le garde-chasse parcourt, régulièrement en quad, tous les chemins du territoire et ses limites avec les Chasses de la Couronne. En automne, les lieux sont, en outre, investis matin et soir par une équipe dévouée de photographes et de vidéastes, sans compter le (ou les) chasseur(s). Les faitsUn cimetière de grands cerfs En 6 ans, 10 grands cerfs (ici définis comme cerfs à chandeliers âgés d’au moins 10 ans) sont tombés à Ste Gertrude, soit plus de 10 % de ceux récoltés sur l’entièreté du secteur, alors que ce territoire n’en représente que 1.8 % de la superficie. Entre 2010 et 2015, on a tué là, en moyenne, 6.3 grands cerfs /1000 ha et par an. Or, dans ce massif, il est estimé impossible de prélever durablement plus d’un grand cerf /1.000 ha et par an … Cette « performance » égoïste n’a été possible que grâce à plusieurs facteurs dont : • Des modifications « sur mesure » du règlement d’ordre intérieur de l’Unité de gestion. Ainsi, le tir en battue à Ste Gertrude de nombreux non-boisés (biches et faons) des territoires voisins, attirés par le nourrissage, a été élevé au rang de remarquable contribution au plan de gestion et récompensé par un accès encore accru au tir de grands cerfs. • Le mépris total du projet historique de l’Unité de gestion. Si le secteur de l’Unité de gestion cynégétique de Saint-Hubert est connu dans l’Europe entière, c’est parce que ce territoire s’est globalement doté, depuis plus de 20 ans, d’une politique de chasse et d’outils de suivi des animaux, qui ont permis le rétablissement d’une proportion seulement normale de cerfs d’âge adulte. • Le dévoiement du travail de nombreux autres acteurs (photographes et/ou ramasseurs de mues). Pour les passionnés de la première heure, il s’agissait de permettre, enfin, aux cerfs à chandeliers d’atteindre un âge adulte. Ce système est aujourd’hui perverti. En contrepartie de l’autorisation de leur présence, les photographes ont presque tous accepté d’être réduits au statut servile d’auxiliaires cynégétiques : ils renseignent aux chasseurs les cerfs convoités, ils en facilitent le tir. Pour la plupart, les titulaires de chasse utilisent maintenant cette manne d’informations que sont photographies et expositions de mues (bois des cervidés) pour optimiser leur « panier d’automne ». Sans risque d’erreur, les plus grands cerfs tombent à 10 ans, pas une année de plus … Sangliers et non-boisés Si les grands cerfs sont tirés au pirsch, les autres grands animaux le sont en battue. Là aussi, « les affaires vont bien ». Outre le nourrissage mentionné plus haut, le territoire s’est notoirement distingué par l’utilisation de longs pans de clôtures, forment « nasses », lors de battues par vent dominant (figure 1). Malgré les injonctions répétées de l’Administration, le propriétaire est longtemps resté rétif au démantèlement de ses clôtures. Pour rappel, un décret interdit, depuis l’an 2000, toute chasse en territoire totalement ou partiellement clos. Pourtant, à l’automne 2008, plus de 4 km de clôtures « judicieusement utilisées » persistaient autour de Ste Gertrude. Un exemple parmi d’autres a marqué les mémoires, avec, pour la seule journée du 26 octobre 2008, un tableau équivalant à 142 pièces de grand gibier (dont 38 grands cervidés)/1.000 ha : de quoi faire bondir le cours d’une action de chasse ! Conclusions et perspectives.Dans ce secteur du massif forestier belge, le plus médiatisé, deux chasseurs - et celui de Sainte-Gertrude emporte de loin la palme - s’en sont donné à cœur joie, cyniquement, sans respect pour leurs voisins, sans l’ombre d’une vision plus élevée que leur propre avidité. L’administration de la Nature et des Forêts a pour mission de veiller au maintien de la densité des cervidés en équilibre avec la capacité d’accueil du milieu (aspect quantitatif). Mais, en ce qui concerne les cerfs d’âge adulte (aspect qualitatif, respect de la biologie), il suffirait que les Chasses de la Couronne renoncent à la sanctuarisation de leur territoire pour que s’effondre brutalement le résultat de 25 ans d’efforts d’acteurs de tous horizons.
Sainte Gertrude, un triste exemple de ce qu’il résulte de confier la gestion de la faune sauvage aux seuls chasseurs, même constitués en conseils cynégétiques. Michel David (LBPO 06/2017) Sur le Blog de Nassogne, André Magerotte livre une dernière lettre ouverte à propos de Nassonia : À l’heure où beaucoup, dans notre village, ressentent un effet « gueule de bois » tandis que d’autres s’imaginent rassurés d’être à nouveau rassérénés dans leurs petites habitudes sans vision et sans avenir, leur « tranquillité » comme ils disent, je viens de découvrir une interview de Léopold Lippens, le très visionnaire bourgmestre de Knokke-Heist. (Supplément « style » au Trends tendances de ce 15 juin).
Cliquez ici pour lire la suite. Le Blog de Nassogne a pu se procurer le rapport COMPLET que la commune du même nom avait demandé à Gembloux Agro-Bio Tech.
Cliquez ici pour visionner cet article. Le vendredi 9 juin, la Fédération Wallonne de l’Agriculture organisait en ses murs, une table ronde visant à faire le bilan de la situation en matière de dégâts de gibier, dont on sait qu’ils sont de plus en plus fréquents et graves pour de nombreux agriculteurs. Ils avaient invité, outre les deux Ministres de l’Agriculture (fédéral et régional), l’ensemble des parlementaires wallons des commissions de l’Agriculture et de l’Environnement. Résumé d’un échange très intéressant…
Quoique c'est occupé à le faire !
Un article du Vif/L'Express du 27/7/2007 transmis par un lecteur qui garde depuis toujours les infos sur Nassogne. Cliquez sur l'article pour l'agrandir. Fin avril, l’adoption par le conseil communal de Nassogne d’un cahier de charges relatif à la mise en location de lots de chasse sur les 1.500 hectares de forêts concernés par Nassonia avait entraîné la mort clinique du projet d’Éric Domb. Ses partisans n’ont pas désarmé entretemps.
Alors que la commune procédait lundi à l’adjudication des lots de chasse en question, ces derniers ont été attribués à un membre du mouvement ProNassonia. « Je représente un collectif composé de Pro-Nassonia et de chasseurs adeptes d’une chasse éthique, explique Michel Tondu, l’heureux soumissionnaire, kinésithérapeute à Nassogne et titulaire d’un permis de chasse, bien qu’il ne la pratique plus. Nous trouvions cela dommage de laisser tomber le travail extraordinaire mené par les groupes de réflexion nés dans la foulée de Pro-Nassonia. Une vingtaine de projets en étaient sortis et nous ne voulions pas les abandonner. » Certains de ces projets pourraient ainsi se concrétiser au cours des 9 prochaines années, soit la durée du bail locatif. Il est notamment question de créer un label Gibier Éthique d’Ardenne ou encore d’organiser des activités touristiques autour de la chasse. « Cette situation en surprendra peut-être plus d’un », commente Charles Piette, membre du mouvement Pro-Nassonia également. Certains diront que c’est une revanche, d’autres un retournement total. « Il s’agit avant tout d’un projet nouveau pour une chasse éthique, en accord avec la philosophie que le groupe Pro-Nassonia défend depuis le début. Par chasse éthique, nous entendons chasse à l’affût ou au pirsch. Mais nous n’excluons pas la possibilité d’organiser une chasse avec chiens, sans cri, à raison d’une fois par an pour réguler la population de gibier. La chasse sera pratiquée par des chasseurs professionnels. Nous sommes entourés d’une équipe très forte. C’est vraiment la rencontre de deux mouvements à priori très éloignés les uns des autres, mais qui finissent par se retrouver au sein d’un projet commun. » N.P. - La Meuse Luxembourg du 23 ami 2017 Plus d'articles de presse en cliquant ici. |
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Octobre 2018
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