LETTRE OUVERTE AU BOURGMESTRE DE NASSOGNE Monsieur le Bourgmestre, A l’heure ou nos démocraties souffrent durement d’un manque de vision, de perspectives à long terme s’appuyant sur des valeurs plus seulement basées sur le seul profit mais aussi sur des bases ou l’humain s’inscrit dans un monde qui ne lui appartient pas seul. A l’heure ou le citoyen doute de plus en plus sur les capacités du monde politique à promouvoir et à respecter les fondements mêmes de la démocratie au travers des manipulations qui utilisent notamment les fausses rumeurs, les mensonges, les retournements, pour convaincre et puis vaincre, j’ai l’impression de revivre dans notre commune ces mêmes sentiments au travers le coup de poignard mortel dans le dos donné par vous même au projet de biodiversité « Nassonia » En effet, comment comprendre que l’on puisse avancer n’avoir jamais été contacté par Mr Domb, alors qu’il est de notoriété publique que votre stratégie a été dès septembre 2016 de couper court et de pratiquer « le silence absolu » sous toutes ses formes : stratégique avec le partenaire la Fondation Pairi Daiza mais aussi médiatique et… citoyenne. En effet, nombreux ont été les membres du Groupe Pro Nassonia à vous écrire sans jamais avoir une réponse. Même pas un moindre accusé de réception. Les membres fondateurs du Groupe Pro Nassonia sont tous citoyens de Nassogne et à ce titre méritaient d’être reconnus comme tel et non comme citoyen de seconde zone comme ce fut tristement le cas. Pas un mot, pas un geste, pas d’écoute. Un manque de respect total. Mais aussi de transparence comme vous semblez pourtant le reprocher sans fondement à d’autres qui s’interrogent comment il est possible de travestir la réalité à ce point. Comment continuer à prétendre qu’il faut pratiquer la chasse pour réguler alors que Nassonia ne dit pas autrement. Comment oublier d’informer que la Commune ne prendra aucun risque financier dans ce partenariat par la garantie de la Région wallonne tout en affirmant le contraire. Comment être en mesure de tenir des langages opposés suivant les circonstances et qu’il suffit pour s’en convaincre de faire une simple revue de vos rares propos tenus devant le conseil communal et dans les médias. Nous aurions voulu avoir en face de nous un bourgmestre ouvert, disponible, attentif, qui accepte la confrontation d’idées sans la rejeter voire la nier. Un homme d’écoute et de parole dans une réflexion de progrès partagée pour mieux construire ensemble et non une position de fermeture voire d’obscurantisme. Pourquoi tout ce comportement totalement illisible si ce n’est celui d’un choix « caché » ? Vous le savez, le projet « Nassonia », de par les valeurs qu’il porte, ne mourra jamais. D’autres lieux l’attendent. Dans le cas ici c’est donc Nassogne qui meurt un peu plus. Pourquoi Monsieur le Bourgmestre en avoir été l’auteur ? Au profit de qui ? Le choix du futur locataire des chasses sur le site Nassonia en sera déjà un bon indicateur. Il y aurait de quoi être (à moitié) surpris s’il s’agissait de celui qui en a été très longtemps le locataire alors que vous l’avez tant banni il y a un an à peine. Ce serait là un nouveau retournement comme il y en a eu beaucoup. Le Groupe Pro Nassonia avec ses centaines de sympathisants dont de nombreux citoyens de Nassogne, continuera à agir -comme son Comité de réflexion - au futur du projet « Nassonia ». Au niveau de la Commune, il restera, au moins jusqu’aux prochaines élections, actif en tant que mémoire « collective » d’un projet qui mérite qu’on n’oublie pas de rappeler régulièrement qu’il aurait pu être le moteur d’un nouveau développement économique, social et culturel de la Commune. D’autres individuellement vont même plus loin et envisagent clairement de s ‘inscrire activement dans la vie politique locale. Vu ce qui précède on ne peut que les comprendre et sans doute beaucoup les rejoindre. Charles PIETTE Coordinateur du groupe « Pro Nassonia »
6 Commentaires
Le Blog de Nassogne a mis en ligne deux vidéos très intéressantes à propos de Nassonia et Saint-Michel-Freyr.
Dans ces vidéos, le ministre Collin répond à des questions de Courard, Mouyard et Fourny. Cliquez ici pour y accéder. Eric Domb vient d'écrire une lettre de fin à tous les amis de Nassonia. Vous pouvez la découvrir sur le Blog de Nassogne en cliquant ici :
http://nassogne.blogs.sudinfo.be/archive/2017/04/28/lettre-de-eric-domb-aux-amis-de-nassonia-223274.html Nassogne : le projet de parc dédié à la nature et à la biodiversité sera-t-il être enterré ?27/4/2017 Est-ce ce soir lors du conseil communal de Nassogne que se décidera le devenir de Nassonia ? Ce projet de parc de 1 500 hectares dédié à la nature et à la biodiversité en plein coeur de la forêt ardennaise va -t-il être enterré ?
C'est la question que se pose la RTBF. Cliquez ici pour lire l'article. www.iew.be/spip.php?article8162Inter-Environnement Wallonie, Natagora et WWF déplorent la mise à mort possible du projet Nassonia porté par la Fondation d’utilité publique Pairi Daiza.
La Wallonie souhaite-t-elle la mort du projet Nassonia ? Intégrant une conception forte de la nature et un projet de tourisme durable, Nassonia est aujourd’hui en péril. Initié par la Fondation Pairi Daiza, le projet fut d’abord soutenu par la Commune et accueilli favorablement par le Ministre René Collin. In fine, Nassogne semble vouloir faire marche arrière. La Commune pourrait soutenir ce jeudi le principe de l’adoption d’un nouveau bail de chasse. Cette décision hypothèquerait le projet porté par Eric Domb. Cliquez ici pour lire la suite. Le cdh tue-t-il le projet Nassonia ?, c'est la question que se pose le parti Ecolo
Plus d'infos en cliquant ici. Un vent favorable a fait parvenir au Blog de Nassogne un message de la Pairi Daiza Foundation que tous les élus communaux de Nassogne ont reçu : Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les Echevines et Echevins, Mesdames et Messieurs les Conseillères et Conseillers communaux, Ce jeudi 27 avril, votre Conseil communal sera invité à se prononcer sur une nouvelle proposition de cahier des charges pour la location du droit de chasse en Forêt communale de Nassogne ; proposition visant entre autres le« Lot 3 », dit « Nassogne-Nord ». Vous le savez, ce lot est au centre du Projet « Nassonia », que j’ai à cœur de porter au nom de la Pairi Daiza Foundation, depuis plus d’un an maintenant, avec le soutien indéfectible de nombre de Nassognards, de chercheurs, d’universitaires, d’associations environnementales ; tous amis de votre commune et de la Nature. Parce que la proposition de cahier des charges déposée sur votre table enterrerait ce projet si elle devait être approuvée en l’état, je tenais ici à en rappeler quelques tenants et aboutissants. Ainsi, je souhaite d’abord souligner, si besoin en est encore, que ni la Pairi Daiza Foundation ni moi-même n’avons d’intérêt financier dans « Nassonia ». En retirer le moindre euro n’est pas dans les statuts ni les missions de la Fondation, et n’est pas plus un objectif personnel. J’ose affirmer que c’est même tout le contraire. Le projet que j’ai pu vous soumettre vise en effet à œuvrer ensemble, avec vous-mêmes et tous les acteurs locaux, au développement durable de la forêt et de son écosystème en laissant aux Nassognards les bénéfices attendus de cette exploitation douce et responsable. A cet égard, il m’apparaît utile de préciser une fois de plus que« Nassonia » assurerait la pérennité des recettes que votre commune et ses habitants pourraient escompter du maintien d’une exploitation « traditionnelle » de la forêt, via notamment les ventes de bois ou les droits de chasse. Au plan financier initialement présenté par la Pairi Daiza Foundation s’est à ce titre greffée une nouvelle proposition, soutenue par la Région wallonne. Cette proposition a été portée à la connaissance de Monsieur Quirynen il y a plusieurs mois déjà, avant même que soient connus les résultats de l’étude des Facultés de Gembloux valorisant la forêt nassognarde, étude que le bourgmestre a jugé opportun de garder secrète. Elle vise à inscrire votre commune, avec votre pleine et entière collaboration, dans un projet global repensant l’exploitation forestière. Un projet durable, respectueux de la Nature et de ses rythmes, guidé par la recherche d’un équilibre entre les besoins de la forêt, ceux de ses habitants et ceux de ses exploitants. Il me revient que la Région wallonne est en l’état prête à rédiger le cahier des charges d’un projet si novateur. Et qu’elle est tout aussi prête à garantir, avec le soumissionnaire qui aurait l’honneur d’être désigné pour en assurer la gestion (quel qu’il soit, la Pairi Daiza Foundation ou d’autres amis de la Nature) le maintien pour Nassogne des revenus tirés de forêt. Que ce soit avec « Nassonia » ou avec un projet porté par d’autres, la perte des recettes liée à une exploitation différente de la forêt serait donc intégralement compensée. Il m’importait que vous le sachiez avant de décider du sort de la forêt pour ces prochaines années. Las, la perspective de voir des droits de chasse être loués sous les conditions envisagées dans la proposition soumise à votre Conseil communal navre les amis de la Nature et détruit les desseins qu’ils envisagent pour la forêt de Nassogne. D’abord parce qu’ils seraient renvoyés aux calendes grecques ; aucun acteur ne pouvant patienter neuf ans pour bâtir un projet d’une telle envergure. Ensuite parce que les conditions fixées dans la proposition (réintroduction de la chasse à cor et à cri, nourrissage intensif de la faune) s’apparente à un laisser-passer accordé aux chasseurs affairistes, qui n’ont que faire d’une chasse respectueuse des équilibres naturels, sinon des règles régissant sa pratique. Enfin parce qu’il n’est nullement assuré que nous puissions, demain, encore bénéficier des opportunités politiques, économiques et humaines qui sont les nôtres pour opérer les choix environnementaux qui s’offrent aujourd’hui à nous. Nassogne a l’immense privilège de disposer d’une magnifique forêt. Une forêt d’une incroyable richesse, d’une beauté sans pareille. L’exploiter est votre droit, que personne ne veut remettre en cause. La faire vivre durablement, naturellement, au travers d’un projet alliant exploitation responsable, respect de la faune et de flore, tourisme doux et cohabitation harmonieuse est aussi une opportunité. Comme l’est la possibilité offerte aujourd’hui de faire de Nassogne une plus belle vitrine encore de nos Ardennes, de faire de votre commune le porte-drapeau d’une nouvelle façon de penser la forêt. Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Echevines et Echevins, Mesdames et Messieurs les Conseillères et Conseillers communaux, Je me plais à croire qu’à l’heure de décider de la possible remise en location des droits de chasse pour la forêt de Nassogne, vous garderez toutes ces considérations à l’esprit. Elles n’émanent pas du « capitaine d’entreprise » que d’aucuns s’évertuent à dépeindre. Mais d’un homme, amoureux de la Nature, qui rêve de voir la Forêt de Nassogne se développer durablement, sainement. Pour les Nassognards. Et avec les Nassognards. Recevez, toutes et tous, mes plus sincères salutations. Eric Domb Président de la Pairi Daiza Foundation Lettre ouverte aux conseillers communaux de Nassogne 24 avril 2017
Mesdames, Messieurs les Conseillers Communaux de Nassogne, Lors du Conseil Communal de ce 27 avril, vous allez être amenés à vous prononcer sur le cahier des charges de la prochaine période cynégétique de 9 ans. En tant que citoyens soutenant le projet Nassonia *, nous vous demandons de bien prendre conscience des implications d’un vote qui serait favorable au CDC tel qu’il est rédigé et de vous prononcer en toute connaissance de cause dans l’unique optique de l’intérêt général des nassognards et des générations futures : - voter le CDC tel qu’il est rédigé, revient à détruire Nassonia de façon irréversible. Un pareil projet qui ne se représentera plus jamais à Nassogne. C’est donc priver notre Commune des retombées de ce grand projet, sachant que le concept et les valeurs qu’il porte survivront et se reporteront sur d’autres territoires qui en auront mieux saisi l’intérêt. - Voter le CDC tel qu’il est rédigé, c’est permettre à une chasse d’affaires de se réinstaller dans notre forêt – avec les conséquences que cela entraînent – La chasse d’affaires n’a rien à voir avec les vraies valeurs de la chasse traditionnelle, son objectif n’est pas de gérer les populations de gibier afin d’obtenir l’équilibre faune/flore ni de limiter les dégâts forestiers ou en plaine, mais à l’inverse de maintenir des populations très élevées garantes de « beaux tableaux de chasse » o ces surpopulations ont un impact catastrophique sur la forêt communale, sur les forêts privées voisines (détenues majoritairement par des locaux) et sur l’agriculture. o En forêt communale, une expertise sommaire a estimé fin 2016 que les dégâts occasionnés par le gibier atteignaient 57.000 €, toujours redevables à ce jour à la Commune de Nassogne. o Les agriculteurs sont excédés ; en plus de vivre des années difficiles, ils doivent se battre pour essayer d’obtenir réparation des dégâts à leurs cultures, les procédures prenant parfois plusieurs années avant d’aboutir. - voter le CDC tel qu’il est rédigé, c’est cautionner l’attitude irresponsable de la chasse d’affaires qui une fois réinstallée rendra inopérant tout projet en faveur de la biodiversité et de la sauvegarde de la forêt. Nous vous demandons de réfléchir à la contradiction flagrante entre les intentions de favoriser la biodiversité via entre autre un comité de réflexion consultatif et un CDC ‘sur mesure’ pour la chasse d’affaires auquel pourront très difficilement répondre les petits chasseurs locaux. Pour permettre à ces derniers de se mettre en lice, la surface de chasse aurait dû être fractionnée en petits lots. Nous vous remercions d’avoir pris le temps de nous lire ; il ne vous reste plus qu’à voter en votre âme et conscience, le groupe citoyen PRO NASSONIA * Un bref rappel sur Nassonia - Nassonia reconnaît la nécessité de la chasse et ne s’y oppose pas si toutefois elle est pratiquée de façon éthique, avec des plans de tir précis et de réels objectifs de gestion responsable de la faune suivant les recommandations du DNF… ce qui lui rendrait ses lettres de noblesse. - Nassonia est impossible à résumer en quelques lignes, en voici ci-dessous quelques points majeurs. o C’est la gestion durable de la forêt dans une approche multifonctionnelle: régénération de la nature, biodiversité, laboratoire d’anticipation des changements climatiques, culture, expertise et science, pédagogie, ressourcement, développement de circuits courts avec retombées économiques locales et régionales, terreau pour l’implantation de microentreprises et développement de l’emploi local, implication des jeunes générations, …. o Un projet colossal qui ne se conçoit pas à l’échelle d’une vie humaine mais à l’échelle de la forêt. Des enjeux qui requièrent l’enthousiasme, les compétences et le travail constant de toute une équipe motivée. Le dossier Nassonia est dans le brouillard. Signe que les négociations sont enfin entrées dans une phase décisive ? Ou signe de pourrissement ?
Qui y voit encore clair dans le dossier Nassonia ? Plus grand monde manifestement. Le dossier est passé sous la ligne de détection des radars. Deux hypothèses : soit on s’achemine vers un enterrement de première classe, soit on est sur le point de trouver une solution. Des preuves s’accumulent qui permettent de valider l’une et l’autre piste, bien que l’option d’une fin positive semble la plus plausible. Une certitude : alors que la proposition d’Eric Domb, le patron de Pairi Daiza, est déjà vieille de plus d’un an, la Wallonie n’a toujours pas tranché dans ce dossier Reportage de TV Lux sur l'état de la forêt de Nassogne, victime de la surpopulation de gibier.29/3/2017 En cliquant sur le lien ci-après, vous trouverez un reportage de TV Lux sur l'état de la forêt de Nassogne :
www.tvlux.be/video/info/nature/nassogne-pro-nassonia-s-aoimpatiente-_25590.html COMMUNIQUE DE PRESSE NASSONIA à la croisée des chemins ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Pour rappel, Nassonia – initié par la Pairi Daiza Foundation - est un projet visionnaire pour une gestion durable d’une forêt…..un laboratoire multifonctionnel à grande échelle visant la biodiversité, la régénérescence et les équilibres forestiers, un autre type de chasse pour plus de bien-être animal (en poussées silencieuse plus sélective et plus respectueuse du gibier et de l’environnement), le tout en conservant un accès au public. Un projet collectif impliquant les citoyens et s’étendant aux générations futures…. (Plus d’information sur le site http://www.pro-nassonia.be/ onglet « Eric Domb et son projet ») On s’en rappellera, dès l’été 2016, le projet Nassonia a d’emblée suscité beaucoup d’enthousiasme auprès de Nassognards qui en avaient pris connaissance. Ceux-ci y ont vu une opportunité à ne pas rater vu les nombreuses potentialités et retombées positives (sur le plan touristique, économique, environnemental..). Le projet a obtenu rapidement l’appui d’universitaires, d’Inter Environnement Wallonie (IEW), de Natagora … et l’intérêt de la Région Wallonne dont le cabinet du Ministre René Collin. De plus, dans le cadre d’un groupe de Réflexion, plus de 35 experts - professionnels du tourisme, de la gestion forestière, de la chasse, de l’économie locale, de la biodiversité, de la sylviculture, du développement durable, de la culture, du marketing, de la communication… ont déjà débattu de 20 projets pour construire et promouvoir le futur de « Nassonia ». Il est important de signaler (ou de rappeler) qu’aux yeux de spécialistes, le projet Nassonia comporte une série d’atouts majeurs, cumulés, qu’on ne retrouvera pas ailleurs : - une forêt publique de grande surface, dans un massif forestier largement public lui aussi - un pourcentage tout à fait significatif en Natura 2000 - une masse de données scientifiques, cartographiques, foncières accumulée durant le Projet de Gestion Intégrée (PGISH) ainsi que durant les 35 années de gestion des Chasses de la Couronne - l’expérience de restauration d’habitats naturels du LIFE Tourbières (2003-2007) - la proximité immédiate du territoire domaniale de la forêt de St-Michel-Freyr - la proximité des domaines provinciaux du Fourneau St-Michel et de Mirwart - l’expérience déjà bien entamée d’ouverture rationnelle de la forêt au public dans ce massif : 7 aires de vision et l’accueil au brame - la présence d’un CRIE axé sur la thématique forestière - un contexte local DNF très ouvert à l’idée de cette gestion « partagée » - le caractère très accessible du massif encadré par la E411 et la N4 Aucun massif forestier wallon n’agglomère autant d’atouts, concentrés sur une pareille surface géographique. Ces caractéristiques exceptionnelles ne font qu’amplifier l’incompréhension si pareil projet devait être gelé sous la pression de considérations plus personnelles. Après avoir manifesté un grand intérêt pour le projet Nassonia au point de signer un pré-accord avec la Fondation Pairi Daiza, le bourgmestre de Nassogne a demandé une expertise et une estimation des revenus potentiels de la partie de la forêt correspondant au projet Nassonia, aux Facultés agronomiques de Gembloux (FAG)) . L’analyse des FAG aujourd’hui est entre les mains du bourgmestre mais les estimations n’ont toujours pas été communiquées au Conseil communal. Pro Nassonia continue à espérer que cette lenteur de décision ne conduira pas le projet à l’échec car – c’est un premier sujet d’inquiétude - la Commune va lancer dans les toutes prochaines semaines un cahier des charges de location de chasse pour un éventuel nouveau bail de 9 ans pour les lots qui concernent Nassonia ; Ce qui scellerait dès lors la fin du projet Nassonia. Un autre sujet de grande inquiétude est l’état de la forêt de Nassogne en regard de la gestion cynégétique. Peu de citoyens en sont conscients et pensent de bonne foi que la forêt est en bonne santé. La réalité est tout autre, notre forêt se trouve dégradée par une surpopulation de grande faune. L’équilibre souhaité « faune-flore » est loin d’être respecté. Les chasses commerciales telles que pratiquées depuis des dizaines d’années sur le territoire en sont la cause, entraînant une surpopulation de sangliers. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’objectif principal d’une chasse commerciale n’est pas la régulation de la faune sauvage pour la protection du milieu forestier, mais plutôt la gestion d’une population d’animaux de tir pour le plaisir des actionnaires. Le nourrissage en forêt, corollaire à ce type de chasses, diminue très fortement la régulation naturelle hivernale et augmente parallèlement le taux de reproduction des laies (plus d'une portée par an, plus de jeunes par laie, maturité sexuelle atteinte plus tôt, etc...). Le sanglier est le principal prédateur de la nature en forêt lorsqu’il est en surnombre. Ces surpopulations ainsi entretenues entraînent des conséquences écologiques (mise à mal de certaines espèces protégées, tant animales -oiseaux , batraciens et petits mammifères nichant au sol - que végétales) mais aussi un défaut de régénération naturelle (impossibilité totale, par exemple , de régénérer le chêne et d'autres essences ); les suidés ont en outre besoin de fouiller les sols pour y trouver des vers et vermines ,ce qui éradique toute régénération naturelle (dégâts au sol dont les prairies entre autre). Les suidés entrent alors en concurrence alimentaire avec les cervidés, qui se mettent à attaquer à l’écorce des arbres pour se nourrir. (Principalement dans les résineux, en écorcements par morsures et frottis). La forêt de Nassogne contient encore quelques grands chênes datant de l’époque du loup, mais plus aucun semis naturel n’arrive à maturité. Il en est de même pour les érables et les frênes, pourtant parfaitement adaptés à la situation. S’il en fallait encore des preuves, le DNF (Département de la Nature et des Forêts) place des « enclos-exclos » dans les forêts, petites clôtures de hauteur 1,20 m empêchant l’accès du sanglier où, par comparaison de la végétation en et hors clôtures, il est possible de mesurer l’importance de la pression du gibier. Ces comparaisons sautent aux yeux de tout profane en sylviculture… Il faut le voir pour se rendre compte de l’ampleur des dégâts. Ces clôtures permettant l’accès aux cervidés (capables de sauter plus haut et de venir s’y nourrir), les pousses et buissons à l’abri des sangliers servent de nourriture aux cerfs et malgré cela, des jeunes pousses peuvent s’y développer. A noter que le nourrissage, outre le fait qu’il dynamise les populations de sangliers, n’évite pas les dégâts en plaine (ceux-ci ne sont pas propres à la commune de Nassogne) et encore moins en forêt ! C’est pourquoi pour Pro Nassonia, l’heure est venue désormais de prendre les décisions qui s’imposent sur l’avenir à donner au projet « Nassonia ». C’est la seule voie pour mettre fin entre inquiétude et confiance qui y trouvent place dans une croisée des chemins qui fixera la direction que compte prendre définitivement la Commune de Nassogne pour l’avenir de ses citoyens et de…sa forêt. Dans un article daté du 28 février et signé M.M., le journal "La Meuse Luxembourg" se demande si Marc Quirynen, le Bourgmestre de Nassogne ne fait pas preuve de "manque de transparence" en refusant de communiquer sur un dossier à propos de Nassonia, qu'il possède depuis le 20 janvier. Il s'agit des chiffres tant attendus sur la "valeur" de la partie de forêt de notre projet.
Retrouvez l'intégralité de cet article sur le Blog de Nassogne en cliquant ici. Une estimation de ces chiffres y est faite par le blogueur. Eric Domb était présent à la seconde réunion du comité de « réflexion » du Groupe « Pro Nassonia »28/2/2017 Ce lundi 20 février la salle du CRIE au Fourneau St-Michel était sold out ! Plus de 35 experts, professionnels du tourisme, de la gestion forestière, de la chasse, de l’économie locale, de la biodiversité, de la sylviculture, du développement durable, de la culture, du marketing, de la communication… débattaient de 20 projets pour construire et promouvoir le futur de « Nassonia ». Présentés à l’assemblée, en présence d’Eric Domb, ces projets ont fait l’unanimité quant à leur pertinence et leur créativité multiple, suscitant à maintes reprises les applaudissements.
Emu et étonné par la profusion d’idées et par l’enthousiasme des personnes présentes Eric Domb n’a pu que répéter combien il se sentait bien d’être entouré de la sorte, ce qui malheureusement n’est pas toujours le cas dans cette grande épopée « Nassonia ». De nombreux représentants de Nassogne et de Pronassonia étaient présents dans la salle, prêts à investir bénévolement beaucoup de leur temps, aux côtés des autres experts, pour donner au projet « Nassonia » une dimension à vocation citoyenne. Eric Domb a aussi pris le temps d’expliquer où en était l’évolution du projet lui-même. Selon lui, la confiance en sa réussite reste grande. La balle est dans le camp de la Région Wallonne qui met tout en œuvre pour aboutir dans les prochains mois. Le projet « Nassonia » reste avant tout un grand espoir de développement multiple dans plusieurs domaines porteurs de croissance pour Nassogne et la région mais est aussi parsemé d’embûches dressées par des intérêts trop souvent nébuleux. Espérons cette fois que l’intérêt « collectif » primera sur les intérêts « personnels ». Les auteurs du projet « Nassonia » ont fait la clarté à ce sujet. Puissent les autres un jour en faire de même. Il reste aussi à espérer que les habitants de Nassogne, les premiers à se sentir concernés, s’intéressent plus encore à « Nassonia » et prennent conscience des apports que ce vaste projet est en mesure de leur apporter collectivement et sur plusieurs générations, au fur et à mesure de sa réalisation. Un article de Jonathan Piron, dans le Green European journal :
NASSONIA : UNE FORÊT EN COMMUN En Belgique, le projet Nassonia, destiné à recréer une forêt naturelle en Wallonie, soulève de nombreux débats. Initié par la Pairi Daiza Foundation, le projet crée un enthousiasme certain autour des enjeux environnementaux. Au-delà de sa mise en œuvre, la question de sa gestion est peu abordée. Une approche en commun pourrait représenter un mode de gouvernance intéressant, dépassant plusieurs tensions et représentant, au même titre que l’innovation environnementale, une innovation sociale et institutionnelle faisant de Nassonia un laboratoire à suivre. La dégradation continue de l’environnement sous les effets combinés de la pollution et de la consommation des ressources pèse lourdement sur les sociétés humaines. Les forêts, que l’on pourrait pourtant considérer comme zones immuables, sont parmi les premières touchées. À l’exception de quelques régions préservées en Europe, le continent ne dispose plus guère de forêts primaires. La majorité des zones forestières ont été modelées par l’homme, et sont possédées de manière privée ou publique, dans un souci d’exploitation des ressources. C’est en ce sens que la proposition de la Pairi Daiza Foundation[1], via son président, Eric Domb, de louer pour une longue période (99 ans) une zone forestière en Wallonie à convertir en zone protégée, a soulevé aussi bien l’enthousiasme que les questions. Le projet, qui s’inscrit dans une démarche environnementale, vise à mieux comprendre le retour d’une forêt à son état naturel. Cependant, la crainte de voir un opérateur privé disposer de la terre soulève plusieurs interrogations : la forêt sera-t-elle toujours accessible à ceux qui en avaient jusqu’ici l’usage ? Et comment les revenus seront-ils utilisés ? Quelle en sera la gouvernance ? Face à ces différents enjeux, la promotion d’une forêt gérée en commun ne représenterait-elle pas une alternative positive ? Lire la suite en cliquant ici. Compte-rendu de la visite d’Eric Domb devant la commission agriculture-tourisme du Parlement Wallon14/1/2017 Le Blog de Nassogne vient de mettre en ligne le compte-rendu de la visite d’Eric Domb (Nassonia) devant la commission agriculture-tourisme du Parlement Wallon du 21 novembre 2016.
Cliquez ici pour le lire. Dix choses à savoir sur Eric Domb. C’est le titre de la page internet sortie hier sur le site de Télémoustique :
À 56 ans, le patron de Pairi Daiza ose ses rêves. Et si les Wallons en faisaient autant en 2017 ? 1. Chirurgien-égyptologue Avec ses deux frères, il a vécu auprès d’un père chirurgien et d’une mère historienne d’art et égyptologue : « Donne-toi des objectifs dont tu rêves ». Ils lui ont appris à « ne jamais se satisfaire de ce que l’on a et à repousser toujours ses limites ». Un virus qu’il a transmis à ses enfants. D’Etterbeek à Bousval, il a pratiqué l’escrime et l’équitation, notamment, a réussi ses études de droit et s’est investi dans la consultance en finance. 2. Passeur de culture Né en 1960 à Uccle un 11 novembre, celui qui a pratiqué le piano veut que la culture se transmette de façon positive ou négative pour que l’enfant se construise et explore. De ses grands-parents polonais et lituaniens arrivés en Wallonie dans les années 20, il se souvient de « cet éléphant en bois que mon grand-père maternel m’a donné ». 3. Pas pour l’argent Un jour, Éric décide de sortir son entreprise de la Bourse... pour ses actionnaires : « Je leur dois la vérité. Pairi Daiza ne développera pas à l’avenir que des projets à but lucratif. Je ne souhaite pas les obliger à prendre un risque ». Par an, 20 millions d’euros d’investissements sont réalisés dans les infrastructures. Au moins un million de visiteurs sont nécessaires pour que l’aventure continue. 4. Globe-trotter Après avoir visité plus de 60 pays, il a construit une énorme maison russe : « Je garde toujours à l’esprit mon envie de partager des émotions devant les merveilles du monde ». Elle trône dans « son » Pairi Daiza qui veut dire « jardin protégé par un mur ». Lisez la suite de l'article en cliquant ici. |
Qui sommes-nous
Bonjour à tous. Nous sommes un groupe de citoyens nassognards qui voulons soutenir le projet Nassonia. Tout est expliqué dans la page "A propos" (voir ci-dessus). N’hésitez pas à rejoindre notre groupe, plus nous serons nombreux, plus nous serons forts. Pour nous rejoindre ou nous contacter, voyez la page "Contact". Archives
Octobre 2018
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