Cela date déjà du 25 juillet, Philippe Courard a posé une question écrité à René Collin, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région. Question écrite : Le nouveau projet Nassonia est une initiative menée par Eric Domb, Directeur de Pairi Daiza, en faveur de notre biodiversité forestière, outre les retombées économiques du secteur touristique qui pourraient accompagner ce projet ainsi que l’éducation au respect de l’environnement. Il s’agirait de créer 1500 hectares de massif forestier destinés à protéger les habitats naturels et les espèces sauvages, autrement dit à permettre la régénération naturelle de la faune et la flore, alors qu’on est en période de crise environnementale. Mes questions sont les suivantes.
Réponse : En tant que ministre du Tourisme, je ne peux qu’être intéressé et me réjouir qu’un grand entrepreneur comme Eric Domb et la Fondation Pairi Daiza aient la volonté d’investir en Wallonie et de mettre en place un nouveau projet. D’autant plus que celui-ci semble ambitieux et novateur. Néanmoins je suis aussi ministre de la Forêt et de la Nature. De par mes fonctions, je dois m’assurer du respect du Code forestier, adopté en 2008 et dont les objectifs sont précisément la gestion multifonctionnelle de la forêt et d’assurer ainsi un équilibre entre économie, biodiversité et accessibilité de la forêt. Je serai donc attentif aux différents aspects économique, écologique et social. La production durable de bois, l’équilibre faune/flore et la gestion de la grande faune, la recherche d’un équilibre entre le respect de la biodiversité et l’accès au public sont des points auxquels il faut être attentif en vue de répondre à des pratiques et des attentes parfois divergentes des différents acteurs et utilisateurs du milieu forestier. C’est d’ailleurs dans cette philosophie que les plans de gestion des sites Natura 2000 s’articulent en tant qu'instruments assurant à la fois une gestion conservatoire appropriée et un cadre permettant une compatibilité des divers usages d’un territoire avec les objectifs de conservation. Enfin, il faut rappeler que si les forêts constituent la première attraction touristique en Wallonie, elles font aussi partie de notre ruralité et du patrimoine collectif des gens qui y vivent et quelques fois en vivent. Je suis donc particulièrement sensible à l’accessibilité des forêts. À ce stade, je n’ai reçu aucune notification officielle des principaux intéressés. Je lis bien sûr dans la presse les déclarations des uns et des autres, mais cela n’en fait pas pour autant des documents avec une valeur juridique. J’attends donc de recevoir les différentes délibérations de la commune et un projet définitif de la Fondation, afin d’étudier, avec mon administration, les différents axes du projet.
jacques vandooren
3/9/2016 07:46:40
Le moins que l'on puisse dire c' est qu'il ne se mouille pas. On n' attend pas du ministre qu'il soit attentif.On attend qu'il exprime son accord ou pas.C' est ça le courage politique.Son rôle est de veiller à ce que les choses se fassent dans le respect des lois en vigueur .Nous pouvons craindre le pire en voyant avec quelle promptitude il a déjà balayé des années d'e lutte environnementaliste.Il y a aussi de quoi s' interroger sur l'intérêt soudain de monsieur Courard pour la biodiversité ?
Pro Nassonia
3/9/2016 14:24:53
test
ciselet
3/9/2016 15:00:34
Entièrement du même avis et je fais la même analyse en me posant les mêmes questions !
WEYDERS Mami
3/9/2016 16:25:00
Messieurs,
Devillé patrick
3/9/2016 16:28:08
Je ne comprends pas à l'heure où les questions et les inquiétudes environnementales deviennent de plus en plus cruciales et impérieuses quant aux actions à mener... faut-il il encore rappeler le nombre d'espèces disparues et en voie d'extinction qui n'a jamais été aussi élevé ? Je ne peux donc comprendre toutes ces tergiversations dans le but de "ménager" les lobbies de la chasse et des forestier s qui "perdraient" 1500 malheureux hectares. ... ce projet est une façon unique de prouver que l'on peut changer les choses car il en est de notre responsabilité pour les générations futures... quel monde va-t-on laisser.... ! ? C'est lamentable de constater que cette lâche inertie se fait sur le dos de la nature encore une fois de trop sacrifiée sur l'hôtel des lobbies, du manque de courage politique et surtout de clairvoyance. .... La section commentaire est fermée.
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Octobre 2018
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