Un article de Jonathan Piron, dans le Green European journal :
NASSONIA : UNE FORÊT EN COMMUN En Belgique, le projet Nassonia, destiné à recréer une forêt naturelle en Wallonie, soulève de nombreux débats. Initié par la Pairi Daiza Foundation, le projet crée un enthousiasme certain autour des enjeux environnementaux. Au-delà de sa mise en œuvre, la question de sa gestion est peu abordée. Une approche en commun pourrait représenter un mode de gouvernance intéressant, dépassant plusieurs tensions et représentant, au même titre que l’innovation environnementale, une innovation sociale et institutionnelle faisant de Nassonia un laboratoire à suivre. La dégradation continue de l’environnement sous les effets combinés de la pollution et de la consommation des ressources pèse lourdement sur les sociétés humaines. Les forêts, que l’on pourrait pourtant considérer comme zones immuables, sont parmi les premières touchées. À l’exception de quelques régions préservées en Europe, le continent ne dispose plus guère de forêts primaires. La majorité des zones forestières ont été modelées par l’homme, et sont possédées de manière privée ou publique, dans un souci d’exploitation des ressources. C’est en ce sens que la proposition de la Pairi Daiza Foundation[1], via son président, Eric Domb, de louer pour une longue période (99 ans) une zone forestière en Wallonie à convertir en zone protégée, a soulevé aussi bien l’enthousiasme que les questions. Le projet, qui s’inscrit dans une démarche environnementale, vise à mieux comprendre le retour d’une forêt à son état naturel. Cependant, la crainte de voir un opérateur privé disposer de la terre soulève plusieurs interrogations : la forêt sera-t-elle toujours accessible à ceux qui en avaient jusqu’ici l’usage ? Et comment les revenus seront-ils utilisés ? Quelle en sera la gouvernance ? Face à ces différents enjeux, la promotion d’une forêt gérée en commun ne représenterait-elle pas une alternative positive ? Lire la suite en cliquant ici.
2 Commentaires
Lekane Eric
8/2/2017 12:14:07
L'une des questions qui n'a pas encore été abordée: en quoi une gestion différente d'un bois couvrant approximativement un carré de 4 km de côté changera-t-elle quelque chose? A l'échelle naturelle, c'est un confetti que la faune et le vent traversent en quelques minutes.
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jacques vandooren
12/2/2017 21:17:13
Eric ,un laboratoire expérimental qui apporterait plusieurs preuves .Cela concerne la présence d' une faune diversifiée quand l' humain cesse d' intervenir .Cela ferait baisser les populations d' ongulés si on cesse la gestion cynégétique ,alors que certains prétendent qu'il se passerait le contraire. C' est vrai que ce serait mieux de disposer d' un endroit dix fois plus grand .L'espace est néanmoins suffisant pour démontrer une transformation durable et bénéfique .
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Octobre 2018
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