Voici quelques jours, Éric Domb, le patron de Pairi Daiza, a présenté le projet Nassonia en commission du parlement wallon. La Région wallonne n’est pas restée de marbre. Le ministre wallon de la Nature, René Collin, a pour sa part demandé qu’une étude juridique soit réalisée afin de voir comment ouvrir le code forestier aux gestionnaires privés et donc à Nassonia. On savait la Région wallonne intéressée par le projet, elle vient de le confirmer. Voici quelques jours, Éric Domb, le patron de Pairi Daiza a présenté Nassonia en commission du parlement wallon. Il a exposé aux mandataires présents le projet nature qu’il souhaite mettre en place dans une partie de la forêt appartenant à la commune de Nassogne. Au final, la rencontre a été plutôt satisfaisante. Et elle a déjà suscité une réaction de la part du ministre wallon de la Nature, René Collin. Eric Domb a été reçu est après-midi par le Parlement Wallon en commission "Tourisme" pour une présentation de son projet Nassonia ! Le 15 décembre, à Marche-en-Famenne, Jean-Pascal Van Ypersele donnera une conférence sur les changements climatiques.
Jean-Pascal van Ypersele de Strihou C.M.W. né à Bruxelles le 14 avril 1957, docteur en sciences physiques de l’UCL (1986) est un climatologue belge, professeur ordinaire de climatologie et de sciences de l’environnement à l’Université catholique de Louvain, membre du Centre de recherche sur la Terre et le climat Georges Lemaître [1]. Il était vice-président du groupe de travail II du GIEC lorsque celui-ci a obtenu simultanément à Al Gore, le prix Nobel de la Paix 2007 pour ses travaux sur les changements climatiques. Il a été élu Vice-président du GIEC en 2008. La Belgique a présenté la candidature de Jean-Pascal van Ypersele à la fonction de Président du GIEC1, 2, à l’élection qui a eu lieu lors de l’assemblée Plénière du GIEC tenue à Dubrovnik du 5 au 8 octobre 2015, mais il n’a pas été élu, c’est le candidat coréen Hoesung Lee qui l’a emporté3. Jean-Pascal van Ypersele a quitté tout poste à responsabilité du GIEC, mais s’est déclaré prêt à servir la communauté internationale d’une autre manière4. Il est membre depuis 1993 du Conseil fédéral du développement durable [2] et en préside depuis 1998 le groupe de travail « énergie et climat ». (Wikipédia) Il est également l’un des 17 signataires de la carte blanche d’un collectif de professeurs d’université, carte blanche qui commence ainsi : Nous tenons à marquer notre soutien pour toutes les formes d’audace, de créativité et de vision génératrices de progrès pour la Wallonie. A fortiori, si elles contribuent à des enjeux globaux. Ce que nous connaissons et découvrons du grand projet, Nassonia, d’Eric Domb et de la fondation Pairi Daiza, nous incite à souligner dix facteurs porteurs qui nous interpellent. (Cliquez ici pour voir la suite.) Gageons que l’on parlera de la forêt de Nassogne et de Nassonia lors de cette conférence. Vous trouverez plus d’infos à son propos sur l’affiche ci-dessus. Cliquez dessus pour l’agrandir.
Oui Nassonia va se faire, c’est que Charles Piette, de Pro-Nassonia, a annoncé à la presse hier au CRIE du Fourneau Saint-Michel.
C’est suite à cela que, ce mercredi, au CRIE du Fourneau Saint-Michel, un comité de réflexion a été créé. « C’est un peu la suite logique de Pro Nassonia, explique le porte-parole du jour, Charles Piette. Ce mouvement citoyen avait vu le jour pour soutenir la commune de Nassogne lorsqu’elle avait dit oui au projet présenté par Éric Domb. » Le projet lancé par Eric Domb de consacrer 1500 ha de forêt ardennaise (sur territoire communal à Nassogne) à la biodiversité et à la pédagogie de la nature suscite indéniablement beaucoup d’intérêt... et dans certains milieux, des débats passionnés.
Aujourd’hui, malgré le soutien apporté par d’éminents scientifiques, par les associations environnementales et par certains pouvoir publics, il n’est pas encore évident que la partie soit gagnée pour Eric Domb. En effet, rappelons qu’il s’agit d’un territoire communal géré par le Département nature et Forêt de la Région wallonne, ce qui implique un droit de regard de celle-ci. Le Ministre Collin, ayant les forêts dans ses attributions, est lourdement mis sous pression par certains chasseurs et forestiers que le projet indispose. Et c’est là qu’on peut se demander pourquoi la polémique est si virulente. Il nous semble qu’à l’occasion de ce projet ambitieux se révèlent des enjeux plus fondamentaux, de nature philosophique et politique. La brochure de Nassonia commence par une phrase « La forêt n’est pas une chose qu’on exploite mais un être vivant et généreux dont il faut entendre et respecter les besoins. » Voilà exprimée une vision de notre rapport à la nature qui contredit la dualité homme-sujet / nature-objet qui domine nos modes de pensée depuis de nombreux siècles. Cette dualité extrait l’homme hors de la nature et légitime l’exploitation de celle-ci comme ressource qui, aujourd’hui, va largement au-delà de sa capacité de renouvellement. Elle contribue à soumettre les autres êtres vivants de la planète à une logique économique qui conduit à la perte de biodiversité qu’on connaît, qui s’apparente à une nouvelle grande extinction des espèces. Une nouvelle forme de relation avec la Nature est nécessaire pour que nos sociétés puissent effectivement protéger les ressources de la planète et la préserver des cataclysmes annoncés par les scientifiques, qu’il s’agisse du dérèglement climatique ou de l’effondrement de la biodiversité. Nassonia affirmant une existence propre à la forêt, promouvant des objectifs de restauration des milieux naturels, de reconnexion des gens avec la nature, de bien-être collectif,… se présente comme une expérimentation de cette nouvelle vision. Et cela perturbe la vision de « l’homo economicus », ceux pour qui la forêt est – je caricature- une somme d’arbres à planter puis à abattre ou un territoire d’abattage de mammifères bien nourris... Voir l'article complet en cliquant ici. Le groupe « Pro Nassonia » a le plaisir de vous annoncer la création en son sein d’un comité de réflexion « Nassonia » pour lequel une vingtaine de personnalités représentant tous les secteurs d’activités concernés ont aimablement marqué leur accord d’y participer.
La réunion se tiendra le 16/11/2016. Ce sera pour ce comité l’occasion de faire connaissance et d’élaborer sa méthode de travail pour participer concrètement au futur « Nassonia » pour lequel nous sommes convaincus de sa réussite même si toujours pas abouti à ce jour. Si l’un d’entre vous souhaite en faire partie, soit individuellement soit au nom d’une association, c’est avec beaucoup de plaisir que nous examinerons avec vous l’intérêt commun d’en faire partie. Pour le groupe « Pro Nassonia » Charles Piette Rue de Masbourg, 68 6950 Nassogne 0498880320 [email protected]
Posté sur le compte Twitter du Parti Socialiste :
Cervidés et forêt, rétablir une harmonie" est un livre écrit par le Docteur Françis Rouché. Il a été édité en février 2014 par AgroParis Tech.
La vidéo ci-dessous relate une interview réalisée par Philippe Blerot, inspecteur général au département de la nature et des forêts de Wallonie. Elle dure 33 minutes mais est très intéressante pour quiconque s'intéresse à l'avenir de nos forêts. Dans sa recherche de biodiversité forestière, le projet Nassonia aura à gérer en priorité la population de grande faune, cervidés, sangliers, sans quoi aucune régénération ni plantation ne seront possibles. Une étude allemande sur la période 2015-2021 est en cours ; en voici une description résumée. Le chemin de Nassonia, présenté en juin par Eric Domb, a connu un parcours de montagnes russes. Lorsqu’il a présenté son projet visant à louer pour 99 ans un peu plus de 1.500 hectares de forêt situés sur le territoire de la commune luxembourgeoise, le patron du parc animalier Pairi Daiza et de la fondation du même nom n’imaginait pas le ramdam qu’il allait susciter. Au fil des critiques, injures, pesanteurs et réactions toursiveuses, le moral de Domb est passé par bien des couleurs. Mais l’homme d’affaires n’a pas renoncé à son projet de gérer plus « naturellement » la parcelle convoitée et de la valoriser au moyen d’une approche touristique « douce ». Aujourd’hui, ses proches sont dans une phase plutôt optimiste. Rien n’est cependant encore fait. Et si Nassonia n’atterrit pas à Nassogne, l’idée pourrait prendre racine ailleurs. Du côté de Chiny-Florenville par exemple, où un domaine très similaire pourrait faire l’affaire. Ce lundi trois octobre 2016, messieurs Desquesnes, Courard et Henry ont interpelé le Ministre René Collin à propos du projet Nassonia. Le ministre René Collin et le député wallon Philippe Courard débattent ensemble du projet Nassonia !5/10/2016 Lundi, en Commission de l'agriculture et du tourisme au Parlement wallon, le Député régional Philippe Courard (PS) a interpellé le Ministre René Collin, en charge de la nature, de la ruralité et du tourisme, sur le dossier « Nassonia ».
Plus personne, aujourd’hui, n'ignore le projet porté par Éric Domb, patron de Pairi Daiza, à Brugelette. Concrètement, ce dernier souhaite développer un concept original dans la région de Nassogne, en alliant la conservation de la nature et le tourisme. Philippe Courard ne s’en est pas caché : il voit beaucoup plus d'avantages que d'inconvénients à ce dossier. « Cette nouveauté pourrait apporter un plus pour la région nassognarde et sur l'ensemble de la région wallonne car précurseur en Europe. Ce serait apporter à la Wallonie une visibilité nouvelle. » Nassonia : pourquoi pas... C'est le titre de l'éditorial de la revue Silva Belgica septembre-Octobre de la Société Royale Forestière de Belgique (www.srfb.be/), éditorial écrit par Dominique Gobin, le président de cette société. Nous vous le proposons ci-après : C’est l’Avenir du Luxembourg de ce samedi 1er septembre qui le renseigne : Le projet Nassonia s’est invité sur la table du conseil provincial suite à une question de Brigitte Pétré (nous vous en avions parlé sur ce blog). La conseillère Ecolo a demandé au président du collège Patrick Adam, si, dans le cadre de la supracommunalité, il ne serait pas judicieux de mettre à disposition une cellule juridique compétente au service des Communes, pour leur apporter une aide juridique dans des cas privés, comme celui de Nassonia. Arlon, le 26 septembre 2016
Question de Brigitte Pétré au sujet du projet Nassonia, adressée au Président du collège provincial et vice-Président de la CLE Depuis le mois de juin, le projet Nassonia a fait couler beaucoup d'encre. Le projet est ambitieux, il est question de « la plus grande expérience de forêt totalement dévolue à la biodiversité en Europe Occidentale ». Il prévoit une plateforme participative unique en Wallonie pour assurer la gestion partagée d'un massif forestier qui servirait de laboratoire grandeur nature pour les écoles supérieures et les universités. Un projet « nature » qui intègre les dimensions « tourisme » et « culture ». En effet, accrobranche, marche de la canopée, découverte du patrimoine historique associé à nos bois ou encore activité artistique font partie intégrante du projet Nassonia. Nul doute que cela entrainerait des retombées économiques intéressantes pour la commune et pour la province. Un groupe de citoyens s'est rapidement mobilisé pour soutenir ce projet. A une époque où ceux-ci se mobilisent plus facilement contre des projets (éolien, poulailler industriel…) , il faut souligner cette initiative positive. Aujourd'hui, malgré la signature d'un préaccord avec le collège de Nassogne via une formule de bail emphytéotique de 99 ans, le dossier semble au point mort. Les difficultés rencontrées par la commune sont essentiellement juridiques, le bourgmestre le reconnaît, avouant qu'il n'a pas les compétences au sein de sa commune. Du côté de la Fondation Pairi Daiza, on reste confiant même si on n'exclut pas que le projet voie le jour sur une autre commune. Des contacts existent nous dit-on. Monsieur le Président, voici ma question : Tant les déclarations de politique générale de la région que celles de la province vont dans le sens de la supracommunalité. Ne pourrions-nous pas imaginer dans le cadre du 2ième pilier du contrat de supracommunalité conclu entre la province et les communes, un budget ou la mise à disposition d'une cellule juridique compétente au service des communes pour une aide juridique dans le cadre d'un projet précis, comme celui de Nassonia ? Je vous remercie pour votre réponse. Pour le groupe ECOLO Brigitte Pétré |
Qui sommes-nous
Bonjour à tous. Nous sommes un groupe de citoyens nassognards qui voulons soutenir le projet Nassonia. Tout est expliqué dans la page "A propos" (voir ci-dessus). N’hésitez pas à rejoindre notre groupe, plus nous serons nombreux, plus nous serons forts. Pour nous rejoindre ou nous contacter, voyez la page "Contact". Archives
Octobre 2018
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